Fender Vintage Hot Rod 57 Strat 2003
occasion révisée
micros Engine Pickup bobinés à la main par Jérome Dussenne.
manche et touche (21 cases) en érable, vernis nitro cellulosique fin sur le manche et le corps, mécaniques Gotoh, trémolo american vintage, sélecteur 5 positions, corps en aulne et pickguard 1 pli. Aux dires de Fender, la gamme Hot Rod proposerait des modifications que les guitaristes n’osent pas trop faire sur leurs guitares. Mais quelles différences au juste ? Tout d’abord, cette Hot Rod 57’ offre un manche en ‘V’ plus fin que son aînée. Ce manche particulier, bien que déroutant au premier abord s’avère toutefois assez agréable après quelques minutes de jeu : il faut s’y habituer. Cette sensation nouvelle est aussi provoquée par la présence de frettes médiums jumbos, plus larges que les frettes de la vintage, et d’une touche avec un radius de 9,5’, plus plat que l’original (7,25’ pour l’american vintage). Le manche est plus facile à jouer, et surtout plus rapide. Un bonus que l’on retrouve aussi dans la possibilité de mettre les cordes plus basses que sur une 57 ‘ (eh oui moins c’est rond, moins ça frise !). Le jeu s’en trouve de fait amélioré, autorisant avec plus de facilité les acrobaties techniques !
L’autre grande nouveauté de la Hot Rod 57’ réside dans une électronique sur mesure : cette guitare est dotée d’un micro DiMarzio Tonezone en position chevalet et de deux micros Samarium Cobalt Noiseless en position centrale et manche. Le micro DiMarzio Tonezone est une véritable référence sur le marché : c’est un double bobinage en forme de simple, doté d’aimants en céramique possédant un niveau de sortie énorme. Les deux autres micros, signés Fender, délivrent un son de simple bobinage dans la plus pure tradition, avec un signal ‘noiseless’ libéré des traditionnels parasites. Nous sommes donc ici dans une configuration de type HSS (un double et deux simples). Il est vrai qu’esthétiquement placer un double bobinage en position chevalet rend un peu disgracieuse la Strat’ et le DiMarzio a le mérite de conserver le look stratoïde de l’ensemble. À noter l’absence de switch de split pour le Tone Zone, ce qui aurait offert une polyvalence supplémentaire !
Les principales modifications sont donc ciblées sur le manche et l’électronique, et Fender a souhaité préserver au maximum l’esthétique d’origine de l’instrument. Le concept se précise donc : il est d’offrir un confort de jeu et un son moderne en préservant un look rétro.